samedi 24 décembre 2011

J'ai lu : "Louis XIV : Le Roi Soleil" de Max Gallo

L'histoire :
" Le roi est mort, vive le roi !" Ce matin de mai 1643, un nouveau soleil s'est levé sur le royaume de France. Sous l'œil aimant d'une mère rompue à la politique, un roi-enfant découvre la charge que son sang et Dieu lui-même lui destinaient. Il sait pertinemment le poids qu'il lui faudra porter. Très vite, la Fronde vient inaugurer un douloureux apprentissage. Son amour pour sa mère, Anne d'Autriche, son respect pour Mazarin, un père de substitution qu'il ne peut s'empêcher de mépriser, son goût pour l'art, le jeu, les femmes et la chasse, rythment une adolescence à nulle autre pareille. Car, non content de devenir un homme, le jeune Louis doit incarner l'Etat, guider la France vers l'âge d'or qu'il lui a promis. Malgré les embûches, les blessures, les deuils, il lui faudra régner. Seul.
Mon avis :
Louis XIV est ce genre de personnage paradoxal de l'histoire française. Tout le monde connait, mais en fait quand on regarde de près, eh bien on voit que l'on ne connait pas grand chose de cet homme si ce n'est cet héritage mégalo qu'il nous a laissé sous la forme du chateau de Versailles.
Max Gallo apporte ici son éclairage sur l'homme et centre son récit historique sur la personnalité du roi français le plus connu à travers le monde (et que le ministère du tourisme béni certainement chaque jour!).
Comme d'habitude, Gallo nous livre un roman pointu mais tout à fait accessible et facile à lire. On se régale, et à lire les premières années de Louis, on comprend un peu mieux pourquoi il se la pétait autant! On est plongé dès les premières pages dans les tourments de la Fronde et de ce petit garçon dont tout le monde espère prendre la place. Il lui faudra beaucoup de courage et tout le soutient de Mazarin et de sa mère pour se tirer des griffes des Princes ambitieux. Epreuve dont il ne sortira pas indemne...

Rempli d'anecdotes, très bien documenté et ultra simple à lire, ce nouveau roman de Max Gallo est un indispensable!

lundi 12 décembre 2011

J'ai vu : "Les Lyonnais"




L'histoire :


De sa jeunesse passée dans la misère d’un camp de gitans, Edmond Vidal, dit Momon, a retenu le sens de la famille, une loyauté sans faille, et la fierté de ses origines. Il a surtout conservé l’amitié de Serge Suttel. L’ami d’enfance avec qui il a découvert la prison à cause d’un stupide vol de cerises. Avec lui, inexorablement il a plongé dans le Grand Banditisme, et connu l’apogée du GANG DES LYONNAIS, l’équipe qu’ils ont formée ensemble et qui a fait d’eux les plus célèbres braqueurs du début des années soixante dix. Leur irrésistible ascension prend fin en 1974, lors d’une arrestation spectaculaire.
Aujourd’hui à l’approche de la soixantaine, Momon tente d’oublier cette période de sa vie. Sa rédemption, il l’a trouvée en se retirant des "affaires". En prenant soin de Janou, son épouse, qui a tant souffert à l’époque et de ses enfants et petits enfants, tous respectueux, devant cet homme aux valeurs simples et universelles, lucide et pétri d’humanité. A l’inverse de Serge Suttel, qui malgré le temps n’a rien renié de son itinéraire...


Mon avis :


Depuis quelques années maintenant, Olivier Marchal fait souffler un vent de fraicheur sur le polar français. Fort de son passé de flic, il nous livre à chaque film une copie au cordeau où les flics ne sont pas tous des supers héros, et où les truands n'ont qu'une parole. On sent dans chaque minute une espèce de "nostalgie" des années d'or du grand banditisme dans les années 70 et de ces braqueurs qui ont défrayé la chronique tel Mesrine et consors...

Après avoir exploré les faces obscurs du côté flic dans "36" et dans "MR73", Marchal plonge cette fois le spectateur au coeur de l'un des gang les plus connus en France, pour avoir dépouillé pas mal de banques dans les années 70 sans jamais avoir fait couler le sang...enfin sauf entre eux...

Librement inspiré des mémoires de Vidal lui même, Marchal arrange à sa sauce la vérité historique pour nous mitonner une histoire virile mais correcte (quoique...) sur l'amitié, certainement l'une des seule valeur commune entre les braqueurs et les flics. Et c'est d'ailleurs pourquoi les deux camps se respectent sur ce point.


On sent que Marchal a du mal à diaboliser les truands, ils en fait des hommes durs, violents, mais unis par un lien sacré et respectant un code d'honneur qui pourraient faire d'eux des hommes bons s'ils ne commettaient pas autant de meurtres et de braquages...


Pour revenir à ce film, il faut souligner tout d'abord l'énorme présence de l'acteur principal, Gérard Lanvin, qui en en gitant hors la loi en impose sévère, même torse nu et le corps légèrement défraichi par le temps, on a pas envie de lui chatouiller les oreilles! Sévèrement burné le Gérard!

A ses côtés, un sacré casting de gueule où j'ai apprécié de voir le père d'Alexandre Astier à qui ce type de rôle va parfaitement! Bien sur il y a aussi Tcheky Karyo mais lui on ne peut même pas dire s'il joue ou s'il est réellement comme ça tellement il est naturel!


La mise en scène est nerveuse, comme d'habitude, et les images ne font aucun compromis lors des réglement de compte...et pourtant ce n'est pas un film violent, il y a bien moins de morts que dans n'importe quel "Arme Fatale".


Un reproche, l'utilisation à 2 reprises du procédé de "on balance des images déjà vue du film en cours de route pour montrer que le personnage se souvient", ça fait un peu remplissage!

En revanche, la construction de l'histoire en flash back, éclairant le présent, est judicieuse.

Pour moi Marchal donne un souffle nouveau au polar français, et l'on a plus à rougir de la comparaison avec les américains, même si "Les Lyonnais" n'égale pas "Il était une fois en Amérique" dont il reprends pourtant le schéma narratif.

Un bon film, qui se déguste pour ce qu'il est : un film romancé sur le grand banditisme

jeudi 8 décembre 2011

J'ai lu : "La Quête des Héros Perdus" David Gemmell



L'histoire :


L'Empire drenaï n'existe plus. Les Nadirs continuent leur progression à la recherche d'esclaves. Mais un jour, les esclavagistes capturent une jeune villageoise dont Kiall, un jeune homme timide, est amoureux. Comme un héros de légende, il va partir à la recherche de son aimée. Et il ne sera pas seul car, sortis de leurs retraites, viennent se joindre à lui les anciens héros de la bataille de Bel-azar. Et l'un d 'entre eux possède un secret qui pourrait bien changer la face du monde...


Mon avis :

Suite de la suite de Légende, oeuvre fondatrice et sans pareil de l'univers héroic-fantasy, ce roman suit point par point les thèmes de prédilection de Gemmell : une quête sans espoir, des héros vieillissants revenant pour un dernier combat perdus d'avance, une victoire des héros mais teintée par le retour incessant du mal...

Sans boulverser son écriture donc, Gemmell déroule et le fait plutôt bien. La preuve, j'ai lu ce livre en 4 jours. On découvre au fur et à mesure de l'histoire le passé des héros, ce qui nous fait mieux comprendre le présent. Bien sûr, aucune grande surprise au fil des pages, mais des combats, des morts et des aventures épiques. Des méchants deviennent gentils, des gentils trahissent, le jeune guerrier devient un héros, bref, on retrouve tous les classiques. Je regrette toutefois que le grand méchant (l'empereur Nadir) ne soit pas plus...méchant à la fin. Il fait un peu lisse lors du combat final!

Mais sinon, pour qui recherche un bon bouquin d'héroic fantasy, allez y, c'est l'autoroute! 

mercredi 7 décembre 2011

J'ai vu : "Intouchables"



L'histoire :

A la suite d'un accident de parapente, Philippe, riche de aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison.. Bref la personne la moins adaptée pour le job.
Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement...
Deux univers vont se téléscoper, s'apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu'inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables.

Mon avis :

OK, ma critique intervient ici un peu tard...environ après 10 millions de personnes...Et pourtant j'ai vu le film lors de sa 1ere semaine d'exploitation mais bon, le temps manquant etc..

Alors vous avez déjà certainement soit déjà tout lu sur ce film, ou même encore mieux, vous êtes allé le voir. Et si ce n'est pas le cas que faîtes vous??

Car oui, Intouchables fait parti de ces films qui marqueront leur temps. On en sort avec un sourire béat, une sorte de bonheur un peu naif nous envahissant. Omar Sy y est pour beaucoup et on peut clairement dire que le comparse de Fred s'est fait ici un nom que l'on est pas près d'oublier. Je prends les paris sur un César! N'oublions tout de même pas ce brave Cluzet qui lui n'a plus rien à prouver de son talent mais qui réalise une performance incroyable! Car si Omar ne compose pas vraiment (son personnage étant proche de ce qu'il est réellement) mais rempli le film de ses éclats de rire et de sa bonne humeur, Cluzet lui n'a que son visage pour exprimer toute les émotions. Chapeau bas les gars!

Ce film est avant tout une comédie, et une excellente comédie! Superbement écrite, au cordeau pour Omar au point que l'on se demande qui d'autre aurait pu jouer ce role, les répliques cultes s'enchainent pour notre plus grand plaisir. On se marre du début à la fin. Et parfois jusqu'aux larmes.

Si l'on se poile, les réalisateurs n'oublient toutefois pas de nous donner aussi de belles émotions au travers de la relation toute particulière qui s'établit entre les deux personnages principaux.

Alors oui, les détracteurs diront que le film est bourré de bon sentiments et de stéréotypes. J'ai juste envie de dire : et alors?? Moi je suis sorti de la séance avec la banane, et je ne demande rien d'autre à une comédie. Si je veux voir un documentaire sur les tétraplégiques, je regarderais la 5, et si je veux voir un film social sur les banlieues, j'irais voir un film de Ken Loach.

Ne boudons pas notre plaisir par des considérations pseudo-intellectuelles.

Ce film est une superbe réussite sur le plan de la comédie, il n'y a pas à chercher plus loin. Et si en plus il nous permet de réfléchir au traitement du handicap, alors banco!


mardi 6 décembre 2011

J'ai lu : "Travail Soigné" Pierre Lemaitre




L'histoire :


Dès le premier meurtre, épouvantable et déroutant, Camille Verhoeven comprend que cette affaire ne ressemblera à aucune autre. Et il a raison. D’autres crimes se révèlent, horribles, gratuits… La presse, le juge, le préfet se déchaînent bientôt contre la « méthode Verhoeven ». Policier atypique, le commandant Verhoeven ne craint pas les affaires hors normes mais celle-ci va le placer totalement seul face à un assassin qui semble avoir tout prévu. Jusque dans le moindre détail. Jusqu’à la vie même de Camille qui n’échappera pas au spectacle terrible que le tueur a pris tant de soin à organiser, dans les règles de l’art…

Mon avis :


Premier roman de Lemaitre, on suit ici l'enquete particulièrement sordide de l'inspecteur Verhoven. Lemaitre n'avait pas encore adapté dans ce roman le style narratif qui lui est désormais propre (plusieurs narrateurs dans l'histoire). En revanche, on reconnait son style d'écriture, propre mais efficace et ne négligeant pas les détails. L'histoire va vite, on plonge dans l'horreur avec l'inspecteur et on se délecte des différents rebondissements aboutissant au twist le plus dingue que j'ai jamais lu!

On ne sort pas indemne de cette histoire de meurtres et c'est un vrai plaisir que de chercher à découvrir la vérité avec Verhoven.

Une suite vient de sortir, impossible pour moi de passer à côté dès sa parution en Poche. J'espère que je vous aurais donné envie d'en faire autant!

lundi 5 décembre 2011

J'ai lu : "Robe de Marié" Pierre Lemaitre




L'histoire :


Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape...


Mon avis :


OK, là c'est dit : j'adore Lemaitre! J'ai retrouvé ici le même schéma narratif que dans "Cadres Noirs", à savoir une narration faite à travers 2 personnages différents qui apportent chacun leur version de l'histoire. Cette astuce nous permet de mieux comprendre l'histoire mais surtout de prendre les twists en pleine gueule!
Ici, durant les 100 premières pages on se demande où l'auteur nous emmène, où il souhaite en venir. Et puis tout s'éclaire, et là on se dit "Punaise" voir pire...

Cette histoire est diabolique et il est difficile ici d'en dire plus sans dévoiler le moindre détail qui spoilerait l'histoire.

Un bémol, la fin est un poil molle.

Ceci dit, cela reste un excellent livre. Un auteur à vraiment découvrir!

vendredi 11 novembre 2011

J'ai lu : "Un employé modèle" Paul Cleave

 
 
L'histoire :
 
Christchurch, Nouvelle-Zélande. Célibataire, aux petits soins pour sa mère, Joe Middleton travaille comme homme de ménage au commissariat central de la ville. Ce qui lui permet d'être au fait des enquêtes criminelles en cours. En particulier celle relative au Boucher de Christchurch, un serial killer accusé d'avoir tué sept femmes dans des conditions atroces. Pourtant, même si les modes opératoires sont semblables, Joe sait qu'une de ces femmes n'a pas été tuée par le Boucher de Christchurch. Il en est même certain, pour la simple raison qu'il est le Boucher de Christchurch. Contrarié, Joe décide de démasquer le plagiaire. Et, pourquoi pas, de lui faire endosser la responsabilité des autres meurtres…
 
Mon avis :
 
Il s'agit là du 1er roman de cet auteur et je le dis net : j'adore! Le résumé m'a clairement fait penser à la série "Dexter" et comme je suis plutot fan, j'ai acheté ce livre. Dès les premiers chapitres, on comprend que même si le thème s'en approche, le personnage est très très loin de Dexter, je vous laisserais découvrir pourquoi.
Le héros (si l'on peut dire) est génialement méchant, psychopathe mais drole malgré lui, complétement sociopathe. L'auteur nous fait plonger à merveille dans son esprit de tueur mégalo toujours cartésien très loin d'American Psycho par exemple.
 
L'histoire nous réserve plusieurs petits twists bien sympa et se lit facilement d'un trait. Moi je n'ai pas pu décrocher et je l'ai terminé en une semaine.
 
Alors certes, il faut parfois aimer l'humour noir, mais je me suis bien marré en lisant ce livre qui reste aussi un très bon thriller puisqu'il ne faut pas l'oublier : le point central étant tout de même de savoir qui copie le Boucher de Christchurch.
 
Joe entre dans mon panthéon des personnages cultes. J'adore!

jeudi 13 octobre 2011

J'ai lu : "La mort leur va si bien" de Peter James

 
L'histoire :
 
"Cher Monsieur Bryce, Hier soir, vous avez accédé à un site que vous n'étiez pas autorisé à visiter. Vous avez de nouveau essayé d'y accéder ce soir. Nous n'apprécions pas les visiteurs non sollicités. Si vous parlez à la police de ce que vous avez vu ou si vous essayez encore d'accéder à ce site, ce qui va arriver à votre ordinateur arrivera à votre femme, Kellie, à votre fils, Max, et à votre fille, Jessica. Regardez et réfléchissez bien. Vos amis de Scarab Productions". S'il avait eu le moindre soupçon de l'effet dévastateur qu'un CD, trouvé sur la banquette d'un train de banlieue, allait avoir sur sa vie, Tom Bryce l'aurait sans doute laissé là où il était...
 
Mon avis :
 
Totalement séduit par "Comme une tombe", je n'ai pas hésité une seule seconde à tenter l'aventure de ce roman au résumé prometteur.

Eh bien, malheureusement, j'ai été vite déçu...Il ne se passe rien ou presque durant les 200 premières pages. L'enquete piétinne et nous avec! Les personnages sont certes attachants (quoique Grace soit hyper caricatural), mais il manque de l'action, des choses à se mettre sous la dent.

Bon et puis OK, nous sommes à une époque où on peut tout écrire et où pour se distinguer les auteurs n'hésitent plus à rivaliser de cruauté dans leurs polars, mais là, parler comme ça d'un violeur d'enfant avec le vocabulaire utilisé, ça m'a choqué (et pourtant il en faut!!)

La fin est dynamique, les 100 dernières pages se lisent bien, mais le dénouement est on ne peut plus pépère. L'auteur était sur des rails et s'est bien gardé d'en sortir!

Déçu...pas sûr que je lise un autre roman de cet auteur.

mardi 11 octobre 2011

J'ai lu : "Le Roman des Rois" de Max Gallo

 
L'histoire :
 
Ils nous ont donné Paris, l'abbaye du Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres, la Sainte-Chapelle, le Louvre... Ils ont vécu les extrêmes : la gloire et les turpitudes, la foi et le fanatisme, la compassion et la haine. Max Gallo raconte l'histoire vivante des grands Capétiens Philippe Auguste, Saint Louis et Philippe le Bel, qui ont modelé la France au XIIIe siècle, le grand siècle du Moyen Age.
 
Mon avis :
 
Max Gallo n'est pas le dernier venu des historiens et nous prouve uen fois de plus qu'il maitrise parfaitement savoir et pédagogie.

On se retrouve embarqué dans cette Grande Histoire de 3 de nos plus grands rois de France qui fourmille de détails historiques sans jamais être trop érudit.

Gallo nous décrit tout, les vices et les vertus de cette époque et de ces personnages. On traverse le temps et l'Europe avec sa plume pour voir naitre et mourir ceux qui ont construit la France.

Je suis fan, j'adore! Même en étant passioné d'Histoire, on apprends toujours des choses dans les romans de cet auteur.

Seul petit bémol pour ce livre là, un peu trop orienté "religion" par certains moments.

lundi 10 octobre 2011

J'ai lu : "Quand souffle le vent du Nord" de Daniel Glattauer

 
 
L'histoire :
 
Un homme et une femme. Ils ne se connaissent pas mais échangent des mails. Jusqu’à devenir accros. Jusqu’à ne plus pouvoir se passer l’un de l’autre, sans se rencontrer pour autant… Savoureuse et captivante, cette comédie de mœurs explore avec finesse et humour la naissance du sentiment amoureux.


Mon avis :

Il y a longtemps que je n'avais pas été emporté comme ça par un livre sortant de mes genres de prédilection! D'autant plus qu'il ne s'agit ni d'un roman anglais, ni d'un roman américain, voir un roman français, mais bien un roman allemand! Une grande première pour moi!


Cette histoire est tout simplement magnifique, belle, drole, émouvante, et l'on se dit tout le long du roman que l'on aurait tous aimé la vivre.

Ce livre se lit très vite, non seulement car la lecture est favorisée par le genre épistolaire, mais aussi parceque l'auteur sait nous attraper dans ce récit simple mais efficace. J'aimerais souligner aussi l'excellent travail fait sur la psychologie des personnages qui est réellement très aboutie!

Je le conseille donc vivement à tout le monde, homme ou femme, car chacun y trouvera son compte

vendredi 16 septembre 2011

Balade à la Cons

Dans mes pérégrinations montagnardes 2011, j'avais peut être omis de raconter ici que je m'étais quelque peu égaré en juin dans le massif en face de chez moi qui mène à la fameuse Dent de Cons.

Pour faire court, j'avais dû faire appel à ma Poulette pour venir me chercher après avoir erré pendant 2h dans une forêt et débouché sur une route goudronnée sans la moindre idée de l'endroit où je me trouvais...

Ne souhaitant pas rester sur un échec, et parceque je suis un vaillant (vais pas me laisser emmerder par une montagne avec un nom pareil!), j'ai décidé de partir à l'assaut une nouvelle fois de ce mont pas si haut que ça (2064m).

Manque de bol, quand je me suis levé, il pleuvait légèrement. Heureusement, ma météo géo-localisé au cm près m'annonçait du beau temps à partir de 9h. Plein de confiance et optimiste j'ai enfilé le sac à dos, chaussé les godasses de montagnes, ajusté mon slip, et hop c'était parti!

Cette fois, je suis montéen voiture jusqu'au parking (donc pas comme la dernière fois). Situé à 1180m, le parking du Raffort est le point de départ de la boucle de la Dent de Cons, mais également de 2/3 autres balades du même acabit.



Autant dire que ça monte raide direct! Le panneau qui indique dès le départ "réservé aux bons marcheurs" n'est pas là pour rien. La bruine qui tombait légèrement n'arrangeait rien. Mais je suis courageux et pugnace, je continue.

Après environ 30min de montée bien raidasse qui casse les papattes, me voilà arrivé au Fort de la Batterie qui domine Ugine.


La pluie ne tombe alors plus, et je me dis que ce f..c..in' brouillard va bien finir par se lever, car mine de rien je devrais déjà avoir un superbe point de vue sur le Val d'Arly.

Pour vous donner une idée, ça donnait à peu près ça ce que je voyais :



Ambiance mystique à l'écossaise bien sympa mais quand même...Surtout avec le panneau qui indique la présence de lynx et de loups dans le coin.
Aller, maintenant que je suis là (et croyant toujours aux prévisions météo tel Anne Sinclair croyant en la fidélité de son époux), je décide de continuer.

Après ce bref répit, la montée reprend de plus belle, et ainsi durant 2h. Ereintant, mais agréable car le chemin est plutot forestier donc à l'ombre et très joli.

Au bout de 2h, me voilà au pied de la Dent, vraiment épuisé, et le brouillard est toujours là...ce qui m'embete sérieusement car il y a une crete très aérienne à franchir, et je suis seul. Autant dire qu'être le point culminant d'une montagne  et marcher sur une chemin large de 50 cm avec 2000m de vide de par et d'autre alors que je ne vois pas au delà de 5m devant et derrière moi, ça m'a moyennement amusé...Mais merde, je n'en ai pas bavé autant pour monter ici et redescendre sans avoir touché cette fameuse Dent qui semblerait me narguer si seulement je la voyais au travers de la brume.


Je fais le signe de croix, je prie St Bernard (patron des montagnards) et je fais attention à chaque pas vu qu'il a plu toute la nuit et que les cailloux sont aussi glissants que Bernard Tapie face à un juge.

Mais c'est moche, il me faut renoncer à une dizaine de mètres du sommet, le bout de cette crete étant constitué d'un rocher à escalader, ce que je renonce à faire au bout d'un moment, me disant que Louise et ma toute nouvelle épouse aimeraient bien me voir rentrer en un seul morceau.

Dommage, car j'aurais aimé pouvoir faire la boucle, et là je dois rebrousser chemin. Mais promis, je reviendrais titiller cette Dent telle la fraise du dentiste.

Sauf que cette fois je partirais sous le soleil et par l'autre versant visiblement moins raide...

lundi 5 septembre 2011

J'ai lu : "Cadres Noirs" de Pierre Lemaître



L'histoire :

Alain Delambre est un cadre de cinquante-sept ans usé et humilié par quatre années de chômage. Aussi quand un employeur accepte enfin d'étudier sa candidature, il est prêt à tout. Trahir sa famille, voler, se disqualifier aux yeux de tous et même participer à un jeu de rôle sous la forme d'une prise d'otage...Dans cette course à la sélection, il s'engage corps et âme pour retrouver sa dignité. Mais s'il se rendait compte que les dés sont pipés, sa fureur serait sans limites. Et le jeu de rôle pourrait alors tourner au jeu de massacre...

Mon avis :

Fan des business-thriller, je suis habituellement fidèle au génialissime Joseph Finder, maître en la matière selon moi. Mais cet été, je lui ai fait une infidélité du côté de Pierre Lemaître. Bien m'en a pris!!

J'ai littéralement dévoré ce livre! Adepte de la technique du page-turner, l'auteur ne nous laisse pas une seconde de répit dans ce roman écrit comme une course poursuite. Le héros sur lequel on s'appitoie facilement dans les premiers chapitres nous apparait finallement bien plus fort que l'on ne croit. En dire plus serait révéler les méandres de cette histoire à rebondissment, mais on peut seulement dire que l'on ne s'ennuie pas une seconde.

Les personnages sont certes tous un peu stéréotypés, mais quelle importance? On se focalise sur l'intrigue, on veut savoir qui tire les ficelles et surtout comment cela se terminera. Dans la fureur et le sang, bien évidemment. Les 100 dernières pages sont d'une telle intensité qu'il est impossible de lacher le livre.

Une belle réussite qui me donne forcément envie de lire "Robe de Mariée", le 1er roman de cet auteur que je classe parmis mes favoris.

mercredi 3 août 2011

J'ai lu : "Pirates" de Michael Crichton


L'histoire : 1665, la Jamaïque est une petite colonie britannique perdue au milieu des possessions de l'Empire espagnol. Port Royal, capitale de l'île, n'est pas un endroit où s'établir si l'on veut vivre centenaire: c'est un véritable coupe-gorge où se bousculent aventuriers, loups de mer, filles de mauvaise vie et autres repris de justice. Du point de vue du capitaine Edward Hunter, cependant, la vie sur l'île est riche de promesses. Il faut juste s'y entendre un peu en matière de piraterie... La rumeur circule justement qu'un navire chargé d'or est à quai dans le port voisin de Matanceros. Gouvernée par le sanguinaire Cazalla, l'un des chefs militaires favoris du roi d'Espagne, l'île est réputée imprenable. Qu'à cela ne tienne! Hunter met rapidement sur pied une équipe pour s'emparer du galion. Une femme pirate, fine gâchette dotée de la meilleure vue des Caraïbes, un ancien esclave, muet doué d'une force herculéenne, un vieillard paranoïaque expert en explosifs, et le plus remarquable barreur du Nouveau Monde seront ses compagnons de voyage...

Mon avis : Amateur de réalisme historique ou de roman érudit sur la piraterie, passez votre chemin!


Crichton nous livre un roman-scénario digne des plus classiques films d'aventure américain. On y retrouve tous les standards : le gentil héros intrépide, les méchants super méchants, les traitres supers fourbes, et des personnages secondaires qui ne servent que de faire-valoir au héros!
Mention spéciale à tous les personnages français du livres qui sont évidemment tous des traitres.

L'histoire est somme toute banale. On peut le résumer ainsi : Le Gouverneur de la Jamaique confie une mission impossible à un corsaire, celle de récupérer un trésor dans une forteresse espagnole absolument imprenable. Pour y parvenir, notre pirate recrute une équipe de spécialiste. Cela donne des dialogues du genre :

Pirate-héros : "Je souhaite te proposer une mission ultra dangereuse où tu as de grandes chances de mourir
Pirate-spécialiste : "Non c'est trop dangereux
-Il y a beaucoup d'or à la clé
-OK"
Et cela pour chaque spécialiste recruté...

Malgré cela, il faut prendre ce livre tel qu'il est : un roman d'été, léger et qui nous promet de chouettes combats de pirates, des romances, des trahisons...Comme l'on regarderait un bon "Pirate des Caraibes" en somme. C'est plein de clichés, mais on passe un agréable moment.

Moi j'ai bien aimé, mais il ne faut pas en attendre trop.

jeudi 14 juillet 2011

J'ai lu : "La Revanche des Spellman" de Lisa Lutz

 

L'histoire : 

La plus parano, la plus névrosée, la plus alcoolisée des détectives privées, Izzy Spellman, est de retour : sur le divan du psy et sur le terrain, avec "L'Affaire de La Si Peu Soupçonneuse Épouse d'Ernie Black Qui Ne le Trompe Probablement Pas."
Pendant ce temps, David, son frère psychorigide, est passé du costume Brooke Brothers à la robe de chambre, Rae, sa petite sœur surdouée, se montre plus incontrôlable que jamais, et sa mère semble avoir en tête de tenir un bar. Ajoutez à cela deux femmes mystérieuses qui n'ont pas l'air dans leur assiette, un privé local qui veut se venger, et une voiture qui n'est jamais là où Izzy l'a garée… et vous découvrirez comment, avec la famille Spellman, un suspense peut toujours en cacher un autre ! 

Mon avis :  

Tout comme le volume précédent, cette "Revanche des Spellman" se lit d'une traite, avec un grand plaisir.
C'est drôle, frais, et les intrigues suffisamment bien ficelées pour tenir en haleine entre 2 gags.
Mais le plus réussi reste sans conteste la galerie de personnages tous plus déjantés les uns que les autres. Mention spéciale bien sûr à Lizzie et son humour cynique que j'adore!
Un roman d'été que je recommande vivement!